Des médiations spécifiques pour chaque création de la compagnie.
- RAVAGE-LES ÂMES ÉPARSES
Un projet artistique interdisciplinaire conçu par Patrick Lamouroux (sculpteur sur métal) et Olivier Nevejans (danseur et chorégraphe)
La proposition s’articule autour de deux entrées artistiques complémentaires :
– Une installation plastique et sonore : « LES ÂMES ÉPARSES »
– Une pièce chorégraphique : « RAVAGE ».
RAVAGE – LES ÂMES ÉPARSES : « Nous cherchons à créer un trait d’union, provoquer un voyage entre sculpture et danse, entre matière inerte et matière vivante. Le projet initial s’ancre dans une mémoire commune, dans un passé singulier qui plonge lui-même ses racines dans la GrandeGuerre, évoquant toutes les guerres.
Dépassant ce point de départ, il met en corps les élans et les dynamiques autant que les arrêts ou les déséquilibres. Suspension du temps et de l’espace, mobilisation de la pensée et des souvenirs.»
- SANG NEUF, féminin masculin : interroger les représentations
SANG NEUF Spectacle : « Un plateau libre et nu accueille trois femmes. Trois femmes dont je connais quelques arrangements secrets entre vie familiale, intime et sociale. Trois caractères, bien trempés, qui peuvent impressionner et dont la détermination révèle en creux les cris silencieux. Trois danseuses qui conjuguent, chacune avec leur singularité, atouts et faiblesses, pour puissamment s’engager dans le mouvement. Trois interprètes, que je veux volontairement mettre à l’épreuve d’un engagement viril des corps. » Olivier NEVEJANS, chorégraphe.
>> Atelier « Accompagnement et pratique » à l’attention des enseignants.
>> Rencontrer des œuvres et des artistes : représentation, échanges et débat avec les artistes, lecture vivante de textes en lien avec la thématique.
>> Pratiquer : ateliers de danse, ateliers philosophie, ateliers de lecture à voix haute.
>> S’approprier : Mise en perspective avec une histoire de la danse, l’histoire littéraire : analyse d’œuvres, lexique chorégraphique, découverte d’univers artistiques singuliers
- « SANG NEUF » & « GUERRE »
PARCOURS EDUCATION ARTISTIQUE ET CULTURELLE EN COLLEGE
autour de la thématique de la représentation de genre dans la danse
« La question du genre a toujours été présente dans la danse. A la naissance du ballet de Cour, au XVIème siècle, la danse devient un art pratiqué par les nobles et les courtisans, dont les femmes sont exclues : impossible de les imaginer sauter, les jupes en vrac. En 1830, Alors que naît le ballet romantique, la pratique de cet art devient interdite aux hommes, qui doivent maintenant se conformer à des impératifs de virilité et de masculinité que la danse ne sert pas.» Extrait de la thèse d’Hélène Marquié, chorégraphe, danseuse, et chercheure.
Ces stéréotypes transmis dans la danse sont restés vivaces aujourd’hui. Qu’elles soient classique, moderne ou contemporaine, les pratiques de danse plus récentes viendront bousculer ces idées.
Et comme Hélène Marquié le précise, « Une pratique de danse transforme le corps qui devient acculturé, donc moins genré ».